22 septembre 2005


Estimations des NAIRUs pour différents pays en 1997.

Sur l'échelle du bas, ce sont donc les taux de chômage minimum (en % de la population active) au dessus desquels il fallait rester en 1997 pour ne pas réveiller l'inflation. Ceci est un graphique réalisé à partir des calculs de NAIRU faits par l'OCDE (grosse maison financée sur fonds PUBLICS versés par ses pays membres, très fournie en économistes talentueux, 2000 personnes y travaillent). LA référence en matière de prospectives économiques internationales (tendance un brin libérale quand même! Donc la routine et la norme!).
Non, vous ne rêvez pas, il y a du gros NAIRU dans le coin. 10,2% pour la France, 9,6% pour l'Allemagne, 10,6% pour l'Italie, 11,6% pour nos amis belges (médaille d'argent) and "the winner is"... 19,9% pour les espagnols.
Notez bien que ces NAIRUs sont exprimés sur une échelle de taux de chômage compatible avec les modes de mesure du chômage en Europe faits par l'Institut Eurostat, basé au Luxembourg. Les chiffres d'Eurostat sont dans les faits très proches de ceux de l'ANPE, j'entends par là ceux qui sont communiqués dans les médias (ANPE, catégorie 1) et qui sont NOTOIREMENT, on le sait, sous-estimés et incomplets (2,4 milions communiqués, près de 4 millions si on regroupe d'autres catégories, voire plus en parlant de HALO autour du chômage).
DONC: ces chiffres de NAIRUs (qui sont calculés à partir de modèles mathématiques prévisionnels, je le répète, car un NAIRU, on ne sait jamais où il est, voire même s'il est là!) sont des taux vraiment minimum du chômage qui n'accélèrerait pas l'inflation.
Dans les faits, s'ils sont pris en compte pour définir les politiques (et ils le sont...) ils conduisent à des situations réelles de chômage et de sous emploi bien supérieurs en nombre... Posted by Picasa

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